En 2012, Marine André créé Bee nature, des produits cosmétiques à base de miel: elle a 22 ans. Elle sera la première à lancer un crowdfunding en Belgique. En 9 ans, elle développe 15 produits, et vend 80 000 unités dans plus de 1000 points de vente en Belgique chaque année. En 9 ans, Marine a aussi donné naissance à 4 bébés.
« A un certain moment, il faut mettre le paquet pour grandir, surtout en marketing… Je n’avais plus l’énergie d’aller lever 10M° seule avec 4 enfants à la maison. J’avais activé mes réseaux. J’ai beaucoup échangé avec d’autres entrepreneurs, en les interrogeant sur la façon dont ils avaient revendu leurs sociétés. J’étais prête à m’associer ou faire rentrer un CEO qui investisse ». Quand la société française Pharmatica rachète Bee nature en 2019, Marine pose ses objectifs à la revente : pérennité de la marque, reprise du personnel et remboursement des investisseurs.
Marine accouche aussi d’un livre, » Entrepreneure et maman », dans lequel elle révèle ses 10 conseils pour oser se lancer.
« J’ai compris qu’il faut être éthique mais il faut aussi faire du volume : donc aller voir les gros poissons qui vont apporter de la treso! La réussite a de multiples facettes : développer des produits verts, respecter la santé et l’environnement, prendre plus de parts de marché et générer de l’emploi. »
« Quand quelqu'un n’adhère pas aux valeurs de l’entreprise, il ne faut pas le garder. Ces erreurs de choix coûtent beaucoup d’argent et de temps. »
« Quand on a un projet il faut le tester, aller jusqu’au bout de l’idée. Il ne faut pas forcément s’y mettre à plein temps, on peut se lancer à temps partiel aussi » recommande-t-elle.
« Je suis entrepreneure dans l’âme, je vais m’associer à 3 projets. Je les choisis en lien avec mes valeurs : la famille, la nature et l’éducation. Je vous en dirais plus bientôt…
Mais ce que je peux vous confier déjà, c’est que dans la vie, rien n’arrive sans bouger. Il faut pousser des portes pour obtenir ce qu’on veut. Il faut oser voir grand, mais en faisant sa petite popote et en étant heureux soi-même.
Il vaut mieux gagner moins d’argent et être libre « conclut Marine André.